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SOFINS 2019: Le Murene d’Alseamar dans les starting-blocks

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Dernière plongée dans les eaux très spéciales du salon SOFINS, avec le tracteur sous-marin (SLV) Murene d’Alseamar. Celui-ci vient en effet « d’achever la campagne d’essais en mer », nous confirmait Rémi Lecomte, ancien plongeur de combat devenu responsable des ventes de la gamme « Special Forces ».
 

Le Murène d'Alseamar, présenté durant le salon SOFINS 2019

Le Murène d’Alseamar, présenté durant le salon SOFINS 2019


 
« Nous avons réalisé une trentaine de plongées réparties sur janvier et février afin d’optimiser les senseurs et la motorisation », apprend-t-on. Depuis une première apparition remarquée au salon Euronaval 2018, Alseamar s’est principalement attaché à parfaire la pesée de l’engin afin qu’il soit « neutre dans l’eau », à configurer tous les senseurs pour qu’ils opèrent en parfaite synchronisation, et à améliorer la partie software. « On sait dorénavant précisément ce que l’on peut accomplir avec un tel outil », explique Lecomte.
 
Conçu en étroite collaboration avec les nageurs de combat français, le SLV Murene est le résultat d’un développement entièrement réalisé sur fonds propres par l’entreprise bucco-rhodanienne. Un aboutissement qui permet à la France de récupérer « un leadership concédé aux États-Unis depuis presque 30 ans et la disparition de Jacques-Yves Cousteau, alors pionnier en la matière ».
 
Arrivé à plein maturité, le Murene cherche maintenant son premier client pour entrer en phase de production. À voir le défilé de galons, tant français qu’étrangers, sur le stand d’Alseamar au salon SOFINS, il ne fait aucun doute que cette seconde étape pourrait se matérialiser rapidement. « Nous discutons avec de nombreux clients potentiels, beaucoup demandent à l’essayer », nous déclare-t-on.
 
Le SLV Murene est calibré pour fournir « le meilleur compromis entre ergonomie, protection et performance pour deux nageurs de combat équipés ». « Le Murène a été pensé pour être le plus simple possible d’utilisation. Voilà, au fond, l’exercice le plus dur », précise Lecomte.
 
Outre les déploiements « classiques » au départ d’un rivage ou d’une embarcation, le Murene présente la particularité unique de pouvoir être lancé à partir d’un tube lance-torpilles au standard OTAN. Ses deux propulseurs sont, durant cette phase, repliés dans l’espace de stockage avant, d’une capacité de 50 litres. Le système de propulsion « brushless » autorise une vitesse maximale de quatre noeuds, et un rayon opérationnel de 16 nautiques à une vitesse de deux noeuds. Le volet navigation repose quant à lui sur un système de navigation inertielle couplé à un GPS et à un sonar Doppler à corrélation de vitesse.

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