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Les forces spéciales italiennes déployées en Libye

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La liste des pays combattant « officiellement » Daesh aux côtés des troupes libyennes s’allonge de jour en jour. Après les Français, Américains et Britanniques, c’est au tour de l’Italie de confirmer – à demi-mot – la présence de ses forces spéciales sur le sol libyen.
 

Les hommes du 9e régiment d'assaut parachutiste "Col Moschin" à l'entraînement

Les hommes du 9e régiment d’assaut parachutiste « Col Moschin » à l’entraînement


 
Quelques dizaines de commandos du 9e régiment d’assaut parachutiste de l’armée de terre et du Groupe d’intervention spéciale des Carabinieri entraînent et « soutiennent » les troupes libyennes et participent au déminage de la ville de Syrte (sur la côte libyenne), précise un document officiel dévoilé par le quotidien italien La Repubblica.
 
Le document « secret », rédigé par le COFS (ou Comando interforze per le Operazioni delle Forze Speciali, le Commandement des opérations spéciales local), précise que ces opérations spéciales entrent dans le cadre d’une loi votée en novembre 2015 par le Parlement italien. Une loi qui permet au Président du conseil des ministres, Matteo Renzi, d’autoriser le déploiement de forces spéciales à l’étranger en les plaçant sous le commandement des services secrets italiens. Selon ce document, les forces spéciales ne répondraient pas à une chaîne de commandement classique mais directement à l’exécutif italien et profiteraient de jure d’une immunité quasi complète, précise La Repubblica.
 
Ce rapport, destiné au comité italien de contrôle sur le renseignement (COPASIR), met fin à une longue série de rumeurs et de démentis. Le dernier en date, issue d’une interview donnée le 31 juillet par Matteo Renzi à La Repubblica, rappelait que « les structures italiennes impliquées dans la lutte contre Daesh sont celles autorisées par le Parlement, conformément à la législation en vigueur ». Une déclaration qui, à posteriori, sonne comme l’aveu d’une volonté d’utiliser le fameux texte de loi voté en novembre dernier.
 
Exit la discrétion, les forces spéciales italiennes ne semblent pas prêtes de quitter le territoire libyen. L’Italie vient en effet d’annoncer la réouverture d’une ambassade à Tripoli et projette d’installer un hôpital de campagne dans la ville de Syrte, annonçait le 9 août le ministre adjoint des Affaires étrangères Vincenzo Amendola.

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