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Cadeaux français pour le Cameroun

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Loin de se limiter aux opérations militaires et à la formation, la contribution française dans la lutte contre le terrorisme en Afrique se concrétise également par d’autres actions plus discrètes mais tout aussi décisives. Ce fût dernièrement le cas au Cameroun, dont les forces spéciales ont bénéficié d’un lot d’armements d’une valeur totale de 480 000 € offert par la France. Outre 11 véhicules tactiques Peugeot P4, le lot incluait quatre mitrailleuses lourdes de 12,7 mm, neuf mitrailleuses légères AA52 de 7,62 mm, 13 émetteurs récepteurs ER95 VHF, 40 gilets pare-balles, 40 casques lourds et 40 couvres-casques.
 

L'ambassadrice de France au Cameroun, Mme Christine Robichon a remis onze véhicules tactiques et du matériel militaire divers au ministre de la Défense camerounais, M. Joseph Beti Assomo

L’ambassadrice de France au Cameroun, Mme Christine Robichon a remis onze véhicules tactiques et du matériel militaire divers au ministre de la Défense camerounais, M. Joseph Beti Assomo


 
« Cet événement est une illustration de la transformation en actes de l’engagement pris par le Président Hollande, lors de sa visite d’État le 3 juillet 2015, de renforcer l’aide militaire aux Forces armées camerounaises engagées dans la lutte contre le terrorisme de Boko Haram », a expliqué l’ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon, à l’occasion de la cérémonie de remise de ce matériel.
 
Cet équipement permettra aux 32 membres de la première unité spéciale camerounaise, dont la formation s’est achevée l’année passée, de commencer leur entraînement opérationnel. « Il [ce matériel] leur conférera la mobilité, la rapidité et la souplesse d’exécution, mais aussi la puissance de feu et la protection individuelle nécessaires aux missions qui pourront leur être confiées », a ajouté Christine Robichon.
 
Une deuxième unité de 40 hommes a à son tour entamé un cycle de formation depuis septembre dernier auprès des éléments français déployés au Gabon sous le commandement du général de brigade Vincent Guionie, tandis qu’un troisième détachement devrait commencer sa formation initiale d’ici la fin de l’année.
 
La France a également engagé des moyens en terme de renseignement. Deux militaires ont notamment été détachés à Maroua pour permettre l’échange d’informations tactiques avec l’armée camerounaise. L’armée française œuvre en outre dans le domaine de la lutte contre les engins explosifs improvisés, arme de prédilection de Boko Haram. Près de 120 spécialistes en déminage ont été formés l’année passée par les Éléments Français au Gabon.

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