LOADING

Recherche

Renseignement : Soria, un outil interarmées

Partager

 

crédits: Sirpa Terre

crédits: Sirpa Terre


Crée en 2007 par le CEERAT (Centre d’Enseignement et d’Etude du Renseignement de l’Armée de Terre, situé à Saumur, relire ici), le système d’aide à l’exploitation du renseignement convergé (SAEr-c) est aujourd’hui un outil éprouvé. C’est notamment grâce à lui que le renseignement a été un succès durant l’opération Serval au Mali (relire l’article de FOB ici). Le SAEr-c permet l’exploitation du renseignement, tout en permettant d’orienter les capteurs et d’analyser les données collectées.
Devant le succès du SAEr, il a été décidé d’en faire un outil interarmées. Ainsi dès 2016/17, le système SORIA (Système d’Optimisation du Renseignement InterArmées) deviendra le système interarmées (plus les Forces Spéciales) de partage et d’analyse du renseignement. Pour l’armée de terre, les fonctions de renseignement de théâtre seront apportées par un logiciel appelé FCR-T (fonction commune de renseignement de théâtre), élément de théâtre de SORIA. Le marché FCR-T a été notifié par la DGA, le 27 décembre 2012, et comporte trois incréments qui permettront un enrichissement progressif des fonctionnalités, en étroite coopération avec les opérationnels, pour obtenir in fine l’outil de renseignement interarmées de théâtre. En ce qui concerne l’Armée de Terre, le FCR-T sera qualifié avec les opérationnels, puis évalué dans le cadre de la Fédération Terre du SIA (Fédération NC 1), en participant à une expérimentation technico-opérationnelle.
 
De l’avis de tous, le grand avantage du SAEr devra être conservé pour le futur Soria, à savoir : une simplicité et une cohérence de la chaîne « Rens » au complet. SAEr, s’est en fait une somme de logiciels et d’applications (entrées par fiches analytiques ou/et thématiques…), assurant une cohérence de bout en bout (du niveau PC de Division / Etat Major de Force jusqu’aux opérationnels sur le terrain) et un meilleur partage, grâce à une interface simple et une importante capacité de stockage (sons, images, vidéos, cartes…). Outre des informations dans le temps et dans l’espace, issues d’une mémoire organisée, le SAer permet également des recherches par réseaux, ainsi que de retrouver dans le temps l’enchaînement d’évènements.
 
Pour être opérateur SEAr, il faut suivre une formation de 4 semaines, assurée au CEERAT. Dans les EMF (Etats Majors de Force), ce sont en général six personnes qui assurent le bon fonctionnement d’un Bureau (B2) en charge du SAEr-c.
 
 

Tags: