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La Défense belge officiellement en quête d’un nouveau « véhicule de réaction rapide »

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Davantage connue (malheureusement) pour ses diminutions de budget et d’effectifs que pour ses programmes d’armement, l’armée belge continue néanmoins sa modernisation. Certes, à petits pas. Discrètement mais résolument, le Ministère belge de la Défense entend bien conserver les capacités opérationnelles de ses troupes, mises à mal par une politique budgétaire défavorable. C’est suivant cette philosophie que l’armée belge vient de lancer une procédure d’achat de 108 véhicules de réaction rapide (VRR), destinés à remplacer les vénérables jeeps Iltis en service au sein des forces terrestres du Royaume.
 

Devenues obsolètes, les jeeps Iltis seront remplacées par un nouveau "Véhicule de Réaction Rapide" (Crédit: Ministère belge de la Défense)

Devenues obsolètes, les jeeps Iltis seront remplacées par un nouveau « Véhicule de Réaction Rapide » (Crédit: Ministère belge de la Défense)


 
Approuvé en Conseil des ministres en juin dernier, le programme VRR devra répondre à trois qualités essentielles : vitesse, autonomie et flexibilité pendant les opérations.
 
« Il existe une vaste gamme de VRR », précise le lieutenant Felix Pieters, de la Direction Générale Material Ressources (DG MR) de l’armée belge. Selon lui, le programme « consistera à sélectionner les propositions des véhicules pour la fin de cet été. Suivront une évaluation ainsi que les devis de manière à ce que la firme choisie soit connue pour fin novembre. La décision finale et budgétaire sera alors à nouveau soumise au Conseil des ministres. »
 
Différents véhicules tactiques sont déjà en usage sur différents terrains et en différentes configurations dans les forces terrestres belges, tels que les Lynx d’Iveco et l’Amarok de Volkswagen. Actuellement, seule la jeep Iltis, originellement produite par Volkswagen et devenue désormais obsolète, est en mesure d’assurer le rôle d’un véhicule de reconnaissance léger et ouvert permettant le contact avec la population locale. Ces tâches seront donc attribuées aux 108 futurs VRR.
 
« Nos forces spéciales ainsi que nos troupes expéditionnaires légères profiteront principalement de ces probables achats, » poursuit le lieutenant Pieters. « Mais même si le véhicule sera très ouvert, nous n’enverrons guère ces hommes sans protection. Trente-huit kits modulaires de protection sont, en effet, prévus afin de blinder le véhicule ainsi que soixante dispositifs de fixation pour l’armement de bord ».
 
En cas de feu vert de la part du Conseil des ministres, les commandes pourraient être effectives dés l’année prochaine.
 
À bon entendeur…

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