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Ça n’aura pas traîné. Deux semaines après avoir reçu le feu vert du Conseil des ministres belge, l’accord intergouvernemental entérinant le programme CAMO (Capacité Motorisée) a été formalisé aujourd’hui, annonce le ministre de la Défense belge Steven Vandeput, sur son compte Twitter.

 

L'EBRC Jaguar, bientôt sous les couleurs belges

L’EBRC Jaguar, bientôt sous les couleurs belges


 
Avec cette signature officielle-définitive-ultime, Bruxelles et Paris ouvrent la voie à une collaboration matérielle, doctinale et opérationnelle inédite en Europe. Pour rappel, le volet matériel de CAMO comprend la livraison de 382 VBMR Griffon et de 60 EBRC Jaguar pour un montant estimé à 1,6Md€.
 
« Avec cet investissement, le gouvernement choisit explicitement de moderniser les forces terrestres motorisées existantes afin que celles-ci puissent continuer à rester le fer de lance de l’engagement belge dans le cadre de la sécurité collective« , déclarait Vandeput le 25 octobre dernier.
 
Une partie de la production, de l’assemblage et du MCO sera confié aux industriels belges, à l’image de FN Herstal et de CMI Defence. Le premier s’occupera de la production des tourelleaux, fort de l’expérience acquise notamment avec les ROS de 12,7 mm montées sur , quand le second finalisera l’assemblage des VBMR Griffon. Des « retours sociétaux » que le gouvernement belge a évalués à 889M€, répartis à hauteur de 60% pour la région wallonne et 40% pour la région flamande.
 
Mais CAMO accélèrera aussi et surtout le rapprochement des deux forces terrestres en matière de formation, d’entraînement et de soutien. D’ici 2030, l’effectif total de cette capacité interarmes atteindra donc 5276 militaires. Il s’agira non seulement d’accueillir les « nouvelles » unités mais également d’adapter les structures de commandement, le tout en synchronisation avec l’échelon supérieur, l’état-major de la Composante Terre

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