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Arquus présentera son 4×4 blindé autonome « Dagger » lors du séminaire d’été du MEDEF, ainsi que toutes les lignes directrices qui définissent sa politique d’innovation. Expert dans les domaines de la haute mobilité, de la protection et de l’intégration de systèmes, Arquus continue d’investir dans le développement de technologies haut de gamme.
 

Arquus effectue des tests de son Dagger en version autonome (photo: Arquus)

Arquus effectue des tests de son Dagger en version autonome (photo: Arquus)


 
Les efforts soutenus d’Arquus dans les domaines de la R&D confèrent à l’entreprise une place particulière dans les rangs de toutes les entreprises du secteur de la défense et de la sécurité. Il permet également de renouveler et d’améliorer constamment ses gammes pour répondre à toutes les doctrines et à tous les besoins opérationnels.
 
La focalisation d’Arquus sur la R&D alimente les travaux actuels sur l’avenir des forces terrestres et vise plusieurs objectifs. Il s’agit de concevoir et améliorer des véhicules de reconnaissance, de renseignement, de logistique et de contact. Ensuite, développer et qualifier des solutions de protection contre les menaces évolutives du champ de bataille. Autre objectif : intégrer des systèmes tactiques de communication, de surveillance et de commande de plus en plus complexes. Enfin, la R&D vise à adapter et diffuser des solutions de support de flotte grâce à des technologies de l’information renforcées et innovantes.
 
Sur le stand innovation du séminaire, Arquus présentera sa vidéo « L’innovation n’est pas une option mais une obligation ». François Deloumeau, directeur R&D, présentera les recherches menées par l’entreprise, depuis l’architecture du système jusqu’à la survivabilité en opérations. Sur son stand extérieur, Arquus présentera le Dagger, son véhicule 4×4 blindé de liaison en version autonome.
 
Vu sous un certain angle, le développement de projets dans le secteur des engins autonomes répond à une préoccupation formulée dans la LPM 2019-2025 et que les visiteurs du salon Eurosatory 2018 ont pu voir mise en œuvre. Dans cette perspective, la Direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 29 décembre 2017 à un groupement constitué de la société Safran Electronics & Defense et de la PME Effidence une étude visant à préparer la future capacité de robots des unités de combat de l’armée de Terre. Cette étude est dénommée Furious (futurs systèmes robotiques innovants en tant qu’outils au profit du combattant embarqué et débarqué). L’objectif est de tester trois démonstrateurs de tailles différentes au sein d’une section d’infanterie dès 2019 au Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne (Aisne). Sous le pilotage de l’unité de management des opérations d’armement terrestres de la DGA, les essais seront conduits par les experts en robotique du centre DGA Techniques terrestres de Bourges avec l’appui de la Section technique de l’armée de Terre (STAT).
 
Les missions assignées aux robots terrestres comprendront en particulier la reconnaissance d’une zone, l’exploration de bâtiments et le transport de matériels. L’étude mettra l’accent sur des capacités novatrices comme l’autonomie de déplacement en évitant les obstacles dans tous types d’environnements.
 
Furious permettra de préciser les choix technologiques nécessaires dans le domaine de la robotique terrestre. Il s’agit également de monter en maturité les technologies utilisées. Enfin l’expérience accumulée permettra de commencer à définir une doctrine d’emploi des robots au profit des forces terrestres.
 
La DGA, grâce à de tels projets de science & technologie, incite et oriente les maîtres d’oeuvre industriels vers la recherche et l’utilisation des technologies issues notamment des innovations des PME et start-ups. Pour la réalisation du marché, Safran Electronics & Defense et Effidence s’appuieront ainsi sur une dizaine de PME et de laboratoires français de robotique, parmi lesquels le Centre de Recherche des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan (CREC).
 
Pour en revenir à Arquus, ses recherches en matière de véhicule(s) autonome(s) sont dans l’air du temps. Par exemple, le Gaz « Tigr-M », un 4×4 blindé russe capable de transporter jusqu’à 11 personnes, a fait l’objet d’expériences de commande à distance par la société militaro-industrielle VPK LLC.
 
L’engin, équipé d’un canon automatique de 30 mm, peut se déplacer, viser et tirer conformément aux instructions de l’homme, mais elle peut également identifier et suivre ses propres cibles. Bien que l’on craigne que les algorithmes de pilotage des robots permettent la création de machines tueuses autonomes qui décideront elles-mêmes de déclencher un tir, il n’est pas (encore) question de telles capacités de prise de décision létale autonome, que ce soit pour le Tigr ou le robot chenillé Uran 9 de chez Kalashnikov qui possède un module de contrôle similaire.
 
Pour avoir pu observer la semaine dernière au salon Armya 2018 qui s’est tenu à Kubinka ce que l’industrie de défense russe développe comme robots autonomes, notamment à capacité létale, il apparaît que nos démocraties européennes vivent dans un univers de Bisounours pétris de scrupules que d’autres n’ont pas. A bon entendeur…

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