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Amsterdam et Berlin mutualisent leur défense aérienne

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L’Allemagne et les Pays-Bas envisagent d’accentuer la mutualisation de leurs forces militaires en 2017, en plaçant une unité de défense aérienne rapprochée allemande sous commandement hollandais, révélait Reuters le 10 février.
 

Un véhicule de défense aérienne rapprochée Wiezel 2 "Ozelot" de la Luftwaffe (Crédit photo:  Luftwaffe/Markus Schulze)

Un véhicule de défense aérienne rapprochée Wiezel 2 « Ozelot » de la Luftwaffe (Crédit photo: Luftwaffe/Markus Schulze)


 
Selon une source citée par l’agence de presse, l’unité allemande concernée sera postée sous le contrôle du commandement de la défense aérienne hollandaise, situé sur la base aérienne de De Peel, dans le sud-est des Pays-Bas. Les capacités de défense aérienne allemandes relèvent entièrement du « Flugabwerhrraketengeschwader 1 » (FlakRakG 1) de la Luftwaffe. Si Reuters ne donne aucun détail quant à l’unité déployée, celle-ci proviendra sans aucun doute de l’unique groupe de défense aérienne rapprochée, le FlaRakGrp 61. Basé à Tonendorf (nord de l’Allemagne), ce dernier opère un panachage de véhicules légers de défense aérienne Wiezel 2 « Ozelot » et de systèmes de défense aérienne modulaires MANTIS, entrés en service en avril 2012.
 
Plus encore, les deux pays envisagent le développement conjoint d’un nouveau système de défense aérienne rapprochée, explique Reuters. De son côté, l’Allemagne, dans le cadre du programme SysFla, prévoit l’adoption du missile à courte portée LFK NG, développé par MBDA et Diehl BGT Defence, pour remplacer les FIM-92 Stinger équipant les véhicules « Ozelot ».
 
Berlin et Amsterdam n’en sont pas à leur coup d’essai en matière de mutualisation des capacités terrestres. Outre la création d’un bataillon de tanks germano-hollandais à l’horizon 2019, les deux états-majors ont récemment validé un nouveau concept opérationnel visant à mutualiser leurs parcs de systèmes de défense aérienne et anti-missile Patriot, à l’issue d’un exercice de l’OTAN mené en octobre 2016. Placée sous l’autorité du « Surface to Air Missile Operations Centre » (SAMOC) allemand, cette structure pourrait ensuite devenir un modèle pour de futurs déploiements multilatéraux à l’Est, et participer de facto à la politique de « réassurance » initiée par l’OTAN au profit de la Pologne et des États baltes, expliquait alors le général Michael Gschossmann, commandant des unités terrestres de la Luftwaffe.

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